Après un premier semestre assez encourageant, en particulier à l’exportation, GEA a été brutalement arrêté dans son élan par la crise sanitaire au second semestre. Production, expéditions, installations et prospection commerciale ont ainsi toutes été touchées, voire stoppées, à partir du 17 mars. La moitié du personnel a dû être placée en chômage partiel pendant plus de deux mois tandis que les autres salariés poursuivaient leur activité en télétravail avec toutes les difficultés d’organisation en découlant. Dans cette épreuve l’entreprise a fait le choix de la responsabilité sociale en complétant à 100 % le salaire des personnels touchés par les mesures de chômage partiel. De leur côté tous les salariés ont su faire preuve d’un esprit de cohésion et de responsabilité que je tiens ici à saluer. Qu’ils en soient tous remerciés

Les difficultés ne sont malheureusement pas terminées compte tenu de la persistance de la crise sanitaire et des difficultés de circulation qu’elle entraine pour nos personnels techniques et commerciaux.

Cinquantième année d’existence de l’entreprise, 2021 sera donc à nouveau sans doute une année difficile pour GEA et ses salariés.

Dans cette perspective il a été décidé de réduire les dividendes qui seront versés cette année aux actionnaires afin de renforcer encore davantage notre structure financière. Ce nouvel effort demandé à nos actionnaires doit être apprécié à sa juste valeur car il permettra à GEA, qui reste une PME, de continuer à faire face par ses propres moyens aux nombreuses turbulences provoquées par cette crise mondiale majeure.

L’indépendance financière, à laquelle nous avons toujours été si farouchement attachés, est en effet une garantie de pérennité de GEA pour nos clients, nos salariés et nos actionnaires. Elle devra aussi, avec audace, être mise au service de nos développements technologiques et commerciaux qui devront être poursuivis malgré les difficultés.

Je tiens enfin ici à rendre un hommage plus particulier à M. Henri Cyna qui vient de nous quitter. Administrateur puis membre du Conseil de Surveillance de 1994 à 2017, il a su mettre tout au long de ces années son inestimable expérience et ses conseils éclairés au service de GEA.

Serge Zaslavoglou.